Le poste de président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) est vacant depuis qu’Hervé Patrick Opiangah est introuvable. Pour maintenir la barque à flot, son frère aîné, César Opiangah, a été porté à la tête de cette formation politique.
Les ennuis judiciaires d’Hervé Patrick Opiangah l’ont poussé à faire le mort. L’homme d’affaires, dont le nom est cité dans des affaires de mœurs, est toujours recherché par les forces de l’ordre et dans l’incapacité physique de diriger ses entreprises et associations. C’est le cas de son parti, l’UDIS qui vient de confier la présidence de la formation politique à César Opiangah, 62 ans. Ce dernier assurera ainsi l’intérim de son cadet.
La décision de responsabiliser César Opiangah a été prise le 10 décembre dernier, à l’issue d’une réunion extraordinaire du directoire de l’UDIS. Le moins que l’on puisse dire est qu’elle tombait sous le sens, puisque l’ancien cadre de l’Office des postes et des télécommunications (OPT) est certainement le militant du parti le plus chevronné en politique. Ancien membre de l’opposition radicale sous la bannière du Mouvement de redressement national (Morena), il a également porté les couleurs de Rassemblement national des bûcherons (Rnb), avant d’intégrer l’Alliance démocratique républicaine (Adere) en 1998. Un parti par le biais duquel il a réussi à se faire élire maire de la commune de Mounana, dans la province du Haut-Ogooué, en 2002. Après l’Adere qu’il quitte en 2010, la prochaine étape politique a été l’adhésion à l’UDIS, en qualité de conseiller du président.
Ancien membre du gouvernement de la Transition, à la tête du département stratégique des Mines, Hervé Patrick Opiangah s’est illustré ces derniers mois par son appel à rejeter le projet de Constitution soumis à référendum le 16 novembre dernier. Une posture qui, de l’avis de plusieurs observateurs, serait à l’origine de l’actuel tourbillon judiciaire dans lequel il se trouve. Avec César Opiangah à sa tête, l’UDIS, deviendra-t-elle une formation opposée au Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI)? Le vieux baroudeur sera-t-il plutôt modéré et enclin à discuter avec les tenants du pouvoir? Nous le serons assez vite
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