Le projet Taxi Gab+ a débuté avec le grand espoir de voir les bénéficiaires réussir dans le secteur du transport urbain et à terme, le nationaliser. Par mesures de sécurité, la coordination du projet interdit aux chauffeurs de teinter les vitres des véhicules.
Dans le respect de la législation datant de 1982, toujours en vigueur en République gabonaise, les responsables du projet Taxi Gab+ ont commis un communiqué, aux fins d’interdire la teinture des vitres des 417 véhicules récemment mis à la disposition des gabonais. « Cette mesure vise à assurer la sécurité des passagers et des autres usagers de la route« , peut-on lire sur le document posté sur Facebook.
« Cette interdiction est conforme à l’arrêté du 25 janvier 1982 n°1/MTMM/DT, qui règlemente l’utilisation de tout dispositif réduisant la visibilité des vitres automobiles« , rappelle Taxi Gab+. Le dit arrêté dit : « L’usage de tout film, substance ou produit coloré, ayant l’effet d’obscurcir ou accentuer la coloration des vitres d’un véhicule (pare-brise, glaces latérales, lunette arrière) en réduisant la visibilité tant de l’intérieur vers l’extérieur que de l’extérieur vers l’intérieur est interdit« . La coordination du projet tient au respect scrupuleux de cette mesure « pour garantir un service de transport urbain sécurisé et en conformité avec les normes en vigueur« .
Ce projet, encore appelé « un jeune, un taxi« , vise à « apporter une réponse concrète à la problématique de l’insertion professionnelle en offrant aux jeunes gabonais la possibilité de devenir autonomes économiquement, grâce à un projet innovant qui combine l’emploi et la modernisation des services de transport urbain. Ce projet permettra à nos jeunes d’accéder à la profession de conducteur de taxi de manière encadrée, tout en contribuant à la modernisation de notre parc automobile« , expliquait Loïc Moudouma Ndinga, le ministre des Transports, lors du lancement officiel il y a une semaine.
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