Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Tchibanga a initié une opération de lutte contre le trafic de drogue. Il déplore cependant la faiblesse des effectifs et moyens de l’Office centrale de lutte anti-drogue (Oclad).
Shaptt Bastard Nguem’Andene Nzoghe a accordé une interview au quotidien L’Union, parue dans le tirage de ce lundi. Le procureur de la République près le tribunal de première de Tchibanga y parle de sa guerre ouverte contre la délinquance juvénile dans le chef-lieu de la province de la Nyanga et ses environs. Une opération lancée le 14 décembre dernier et baptisée « restauration des valeurs ».
Depuis trois (3) semaines donc, les agents de force de l’ordre commis à la tâche, ont pu mettre la main sur des mineurs et les responsables des principaux débits de boisson en vogue dans la ville. Ces derniers ont même été placés sous mandat de dépôt. La tâche est un peu plus ardue en ce qui concerne les vendeurs de stupéfiants, consommés par les mineurs délinquants. « Nous travaillons d’arrache-pied pour interpeller les dealers, les grossistes. Ce n’est pas chose facile. Les trafiquants revenant de Mabanda ou de Moulengui-Binza empruntent de préférence la voie fluviale pour passer inaperçus », explique le procureur.
Le magistrat déplore toutefois la faiblesse de l’Oclad dans ce combat salvateur. « C’est une lutte noble qui nécessite le renforcement des services de l’Oclad en hommes et en matériel roulant. Cette unité de la police anti-drogue ne compte à ce jour que 3 agents et 1 véhicule pour toute la province de la Nyanga pourtant en proie à un trafic intense de stupéfiants », confie Shaptt Bastard Nguem’Andene Nzoghe. Ces policiers ont toutefois réussi à arrêter 4 grossistes, actuellement détenus dans les geôles de Tchibanga.
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