Un bras de fer est en cours, opposant Idriss Ngari au ministère de l’Éducation nationale. L’administration publique entend ériger un complexe scolaire à Owendo, sur un terrain qui appartiendrait au général d’armée à la retraite.
Une bataille judiciaire semble s’ouvrir entre l’homme politique Idriss Ngari et le ministère de l’Éducation, selon un article de nos confrères du journal L’Aube. Une parcelle de terrain située dans la zone dite « derrière la pédiatrie » à Owendo, banlieue de Libreville, est le nœud du problème.
« Le ministère de l’Éducation nationale a acquis un terrain du côté de Jean Violas, pour la construction d’un complexe scolaire. Sauf qu’au moment de faire les délimitations, les techniciens ont vu arriver des camions de sable et des engins pour construire une barrière sur le terrain », expliquent nos confrères. Des engins mis en branle par Idriss Ngari, qui affirment qu’il est dans son droit, malgré la sommation « d’arrêter immédiatement tous travaux de construction et de libérer le site », faite par Me Raymond Moubele, huissier de justice représentant Christian Louembet Onguele, directeur général du patrimoine et des équipements du ministère.
Le général d’armée à la retraite a répondu à la correspondance de l’officier public, en affirmant avoir acquis la parcelle querellée « sur accord du Chef de l’État (feu Omar Bongo Ondimba, ndlr), pendant mes fonctions de ministre d’État de l’Intérieur au gouvernement de la République ». Dans cette lettre publiée par L’Aube, l’ancien vice-président de l’Assemblée nationale, explique que l’Agence nationale de l’urbanisme, des travaux topographiques et du cadastre (ANUTTC), a morcelé le terrain pour en octroyer une partie à un sujet étranger. Idriss Ngari s’étonne que ce soit lui et non l’expatrié qui fasse les frais des ambitions du ministère de l’Éducation nationale.
Qui de l’homme de Ngouoni et du ministère de l’Éducation nationale a raison? Nous le serons certainement dans les prochains semaines
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