Dans la foulée de la parution de son livre qui défraie la chronique, Robert Bourgi a accordé une interview à un journal gabonais. Selon l’ancien acteur des relations franco-africaines, les assassinats politiques commis au Gabon sous Omar Bongo ne sont pas de la responsabilité du défunt président.
Le journal La Loupe a mené un entretien avec Robert Bourgi, paru ce lundi dans ses colonnes. Quelques jours avec la publication de son livre « Ils savent que je sais tout : ma vie en Françafrique« , l’ancien symbole des relations entre la France et le continent noir, livre de nombreuses anecdotes sur la relation privilégiée avec Omar Bongo Ondimba, qu’il déifie presque. « Omar Bongo avait quelque chose qui lui venait d’ailleurs. D’où? Je ne sais pas (…) Il avait quelque chose qui n’était pas du commun des mortels« , confie l’avocat franco-libanais.
Le « fils » du défunt chef d’État gabonais vénère tellement le regretté au point de refuser d’associer son nom à des crimes commis sous son long magistère. Pour Robert Bourgi, Omar Bongo ne saurait être coupable des assassinats tels que celui de Joseph Rendjambé ou de Germain Mba. « Tel que je connais Omar Bongo, c’était pas un homme capable de faire du mal. Vraiment. Qu’il y ait eu, lors de sa gouvernance, des faits divers regrettables, je ne crois pas qu’il était associé à cela (…) Peut-être certaines personnes, croyant bien faire, avaient commis des crimes« , déclare M. Bourgi.
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