Un an après sa nomination à la tête de la Cour constitutionnelle de la Transition, Dieudonné Aba’a Owono a accordé une interview au quotidien L’Union. Le haut magistrat clame l’indépendance de sa juridiction et assure que cela ne changera pas.
Dieudonné Aba’a Owono s’est livré à nos confrères de L’Union, à la faveur d’une interview publiée le 1er octobre dernier. Au cours de cet échange, le président de la Cour constitutionnelle de la Transition a répondu à plusieurs questions, notamment celle relative à l’impartialité de cette institution régulièrement décriée depuis sa création en 1991. « La Cour constitutionnelle de la Transition, je puis vous rassurer, est et restera indépendante de toute pression politique ou autre« , a-t-il déclaré.
À l’approche des importantes échéances électorales, avec en ligne de mire le référendum constitutionnel, Dieudonné Aba’a Owono a indiqué que « le nouveau collège est résolument tourné vers l’avenir, prêt à défendre cette indépendance avec la plus grande fermeté« . Une affirmation qui peut être accueillie par le scepticisme d’une frange de l’opinion. Celle-ci voit la présence dans le bureau de plusieurs juges constitutionnels en exercice sous l’ancien régime, comme la pérennisation des tares longtemps décriée. En attendant de les voir au pied du mur, le président de la Cour constitutionnelle de la Transition soutient que son équipe aspire à « une approche nouvelle qui intègre les attentes du peuple gabonais en restant fidèles aux principes fondamentaux de (notre) juridiction« .
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