Le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Gabon, Thierry Mouyouma, a participé les 28 et 29 juin derniers à la 3ème du Salon africain du football, à Abidjan. Le statut du footballeur et la professionnalisation du secteur du ballon rond en Afrique ont été au coeur de son intervention.
Thierry Mouyouma a été impliqué il y a quelques jours dans le Salon africain du football à Abidjan ; évènement dont les objectifs sont de développer une économie sportive en Afrique, valoriser les initiatives africaines de développement du football, promouvoir les talents du continent et créer un cadre formel pour discuter des problèmatiques du football africain. Le sélectionneur du Gabon est intervenu le premier jour sur le panel:<<Football et emploi des jeunes face à l’immigration : quelles solutions durable>>?
Ancien footballeur et capitaine de l’équipe nationale du Gabon, Thierry Mouyouma qui a évolué durant sa carrière en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient, a débuté par la question de l’immigration.<<J’ai été confronté de manière directe ou indirecte aux phénomènes d’immigration et d’émigration. À la question de savoir si le football peut régler le problème de l’immigration, je répondrai oui>>, a-t-il déclaré sans tergiverser.<<Mais avant il faut identifier les problèmes que rencontrent les sportifs du continent. La première des difficultés c’est le statut qui ne leur est pas encore reconnu. Les footballeurs dans leur grande majorité n’ont pas de statut sur le plan local >>, a-t-il poursuivi.
La question du statut du sportif, en l’occurrence le footballeur, est une démarche importante vers la professionnalisation de ce secteur, dans un continent qui traine encore les pas.<<Plusieurs championnats sur le continent sont sponsorisés par les États. Il faudra que les dirigeants du football arrivent à changer les statuts, non pas seulement des footballeurs mais des équipes qui emploient les joueurs. On ne peut pas faire de l’argent en restant dans un modèle associatif. Il faut que les équipes migrent vers un modèle sociétal>>, a conclu Mouyouma.
COMMENTS