Le ministère de l’Intérieur a publié un communiqué le 29 septembre pour mettre en garde les citoyens qui énoncent des discours visant à semer le trouble dans le processus de préparation au référendum. Le débat sur le « oui » ou le « non » devrait avoir lieu durant la période de campagne électorale.
La référendum imminent et le projet de nouvelle Constitution alimentent les débats depuis plusieurs mois au Gabon. Entre les partisans du « oui » et ceux du « non« , les populations sont saturées depuis des mois, d’appels à se prononcer lors de cette consultation électorale inédite en République gabonaise. Des appels dont le ton ne plaît manifestement pas au gouvernement de la Transition, alarmiste. Dans un communiqué officiel, ministre de l’Intérieur a ainsi mis en garde contre « ces initiatives, qui ne sont pas sans rappeler les prémices d’une conspiration funeste et les spasmes d’une trajectoire tragique prise sous d’autres cieux, sont suffisamment graves pour que leurs auteurs en mesurent la portée« .
Aspirant à un retour à l’ordre constitutionnel, dont le chronogramme se décline au demeurant avec succès selon les autorités, le ministère de l’Intérieur lance un avertissement à « tous ceux qui voudraient perturber la bonne tenue du Référendum et le fonctionnement serein des Institutions mises en place depuis le 30 août 2023 par le CTRI (Comité pour la transition et la restauration des institutions, ndlr)« .
Bien que ce communiqué intervienne assez tardivement, il a surtout pour objectif « d’éviter tout discours de haine et de division, constitutif d’un trouble à l’ordre public« . Les autorités invitent de ce fait, les leaders politiques et autres à attendre « l’ouverture de la campagne électorale au cours de laquelle ils pourront aisément exprimer leurs opinions et laisser les populations gabonaises décider librement de leur choix« .
Michaël Mengoué
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