Le 31 août dernier, le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema a reçu le rapport final sur la nouvelle Constitution gabonaise. Dans son allocution de circonstance, la coordinatrice du Conseil constitutionnel national a réaffirmé l’union d’un homme et d’une femme comme la forme de mariage en République gabonaise.
Le projet de nouvelle Constitution à laquelle les gabonais seront appelés à donner leur avis par référendum cette année, a été présenté au Général Brice Clotaire Oligui Nguema samedi dernier. Point fort de ce texte : l’érection du mariage hétérosexuel comme modèle gabonais. « Sur la restauration de nos valeurs, le projet de Constitution, tout en réaffirmant l’attachement du peuple gabonais à ses valeurs, consacre le mariage comme étant l’union entre deux personnes de sexes opposés », a déclaré Murielle Minkoue ep. Mintsa, coordinatrice du Conseil constitutionnel national, par ailleurs ministre de la Réforme des institutions.
Cette disposition constitutionnelle pénaliserait donc le mariage homosexuel au Gabon. Aussi, il éviterait que les rapports entre personnes de même sexe soient inculqués dans les établissements scolaires comme les autorités de l’Éducation nationale avaient effleuré cette question en 2023. La nouvelle Constitution, si votée en référendum, obligera donc l’État à promouvoir le mariage entre homme et femme dans les manuels scolaires, selon le discours de Murielle Minkoue ep. Mintsa.
COMMENTS