Le sélectionneur national de l’équipe nationale de football, Thierry Mouyouma, a accordé une interview à l’Agence gabonaise de presse (AGP). Dans cet entretien le technicien rappelle que les membres de son staff technique n’ont toujours pas de contrats, encore moins une sécurité sociale.
Nommé sélectionneur national en octobre 2023, Thierry Mouyouma se prépare pour les échéances du mois de septembre prochain, notamment les matchs contre le Maroc et la République centrafricaine, 1ère et 2ème journées des éliminatoires pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations (CAN). À la faveur d’une interview parue dans le dernier numéro de Gabon Matin, journal de l’Agence gabonaise de presse (AGP), l’ancien capitaine de l’équipe nationale dénonce, sans drame, la situation contractuelle délicate de ses collaborateurs.
« Cela va bientôt faire dix mois que mon staff technique n’a toujours pas de contrat« , a-t-il déclaré. « C’est une situation gênante, même si le Président de la République, lors de notre dernier match à Franceville, a bien voulu régulariser l’attente au plan de la dette« , a-t-il tempéré par la suite. L’ancien capitaine de l’Azingo national a poursuivi ses explications et mettant en exergue la question de la sécurité sociale. « En réalité, ce dont ils ont besoin c’est une sécurité sociale. Avoir un contrat et un numéro de sécurité sociale« .
Mouyouma s’est montré bien prolixe sur ce sujet, regrettant l’absence de statut pour les acteurs du football au Gabon. « C’est le problème de notre football. Les entraîneurs et les joueurs n’ont pas de statut, alors que ce sont des travailleurs comme d’autres. Le sport, et le football particulièrement, brasse énormément d’argent, mais il est difficile de comprendre que les premiers concernés ne soient pas sécurisés« , a lâché le sélectionneur national.
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