Interviewé par Nour TV, le président de la FEGAFOOT, Pierre-Alain Mounguengui, est revenu sur la polémique entourant les nouveaux maillots de la sélection nationale. Pour lui, la crise ne vient pas d’un manque d’équipements, mais d’une mauvaise gestion interne, notamment au niveau des tenues d’apparat.
Il rappelle que le partenariat avec l’ancien équipementier Puma fonctionnait normalement : « Puma nous a toujours fourni les équipements que nous commandions. Le problème ne vient pas de là », assure-t-il. Le déficit proviendrait plutôt de distributions informelles opérées par certains membres du staff technique, créant des ruptures au détriment des joueurs.
Saisi par ces derniers, le chef de l’État a décidé d’acquérir de nouveaux maillots. Mais Mounguengui déplore que le directeur de l’Office n’ait pas consulté la Fédération avant de se tourner vers un équipementier local, Gaboma, dont l’existence opérationnelle reste floue. « Cette société n’a ni siège, ni usine. Vous, journalistes, savez-vous où se trouve l’usine Gaboma ? » lance-t-il.
La CAF a ensuite rejeté les maillots déposés, jugés non conformes, et rappelle que seule la FEGAFOOT est compétente pour signer un contrat d’équipementier. Mounguengui dit avoir obtenu un délai jusqu’au 30 novembre pour tenter de régulariser la situation. « Nous avons transmis tous les documents nécessaires, mais l’Office n’est jamais revenu vers nous. La CAF ne peut mettre en demeure que la Fédération, pas l’Office », insiste-t-il.
Une mise au point qui vient calmer les tensions et éclairer plus ou moins l’opinion malgré quelques zones d’ombre autour de la chaîne de décision et de l’équipementier choisi.
Michael MENGOUE
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