Le Secrétaire Général de la Présidence de la République a donné hier la liste relative à la nomination du Premier Gouvernement de la Cinquième République gabonaise. 10 femmes occupent des postes clés dans ce nouveau gouvernement et parmi elles, Camélia Ntoutoume Leclercq. À travers les épreuves et les remaniement, elle a su se maintenir au ministère de l’Éducation Nationale.
Actuelle ministre d’État, de l’Éducation Nationale, de l’Instruction Civique et de la Formation Professionnelle, Camélia Ntoutoume a signé son entrée au gouvernement en tant que ministre délégué en 2020 auprès du ministre de l’Enseignement Supérieur. Puis en 2022, elle devient ministre de l’Éducation Nationale sous le gouvernement Rose Christiane Ossouka.
En 2023, elle continue son travail sous Alain Claude Bilie-By-Nze. Avec l’arrivée des militaires au pouvoir, d’aucun pensait qu’elle serait évincée du gouvernement mais il n’en a été rien. Elle a donc été reconduite sous le gouvernement de Ndong Sima I et Ndong Sima II. Et par la suite, dans celui de la Ve République.
Cette constance au sein de l’Education Nationale n’est pas anodine. Depuis son ascension, Camélia Ntoutoume Leclercq a toujours eu la volonté de faire évoluer le système éducatif gabonais. En dépit des moyens de bord.
Elle bénéficie d’un bilan positif au regard de l’instauration d’un dialogue social permanent et sans tabous avec l’ensemble avec des leaders syndicaux de l’éducation nationale ; Une diminution du taux de grève des acteurs de ce département ministériel ; L’ouverture de plusieurs établissements scolaires répondant aux standards internationaux via le programme PISE etc.
Pour beaucoup, au fil des années, elle a su manier le ministère de l’Éducation Nationale d’une main de fer. Contrôlant les rouages et les circuits les plus infimes. Cette longue expérience lui a valu la confiance des plus hautes autorités faisant d’elle une personnalité indispensable.
Michael MENGOUE
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