Les responsables de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) continuent à dénoncer une instrumentalisation de la justice dans les poursuites qui pèsent sur Hervé Patrick Opiangah. Après l’échec des démarches légales, ils prévoient d’organiser des manifestations de protestation.
Depuis 4 mois, Hervé Patrick Opiangah (HPO) a maille à partir avec la justice gabonaise. Il est accusé d’avoir commis des pratiques incestueuses sur sa fille. Des allégations que ses alliés et lui considèrent comme une machination politique, comme l’ont de nouveau rappelé les responsables de l’UDIS ce 13 mars à Owendo, dans le Sud de Libreville.
HPO est poursuivi sur la base d’une plainte déposée contre lui le 14 novembre 2024, selon une déclaration faite le 13 décembre 2024 par Bruno Obiang Mve, procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville. « Une argutie et un mensonge infâmes et déshonorants qui n’ont pas pu résister à l’épreuve de l’investigation, vu que l’UDIS par le biais de son président, a apporté la preuve par exploit d’huissier, de ce qu’aucune plainte contre monsieur Hervé Patrick Opiangah ne figure dans le registre de dépôt de plainte du parquet« , a déclaré Edmond Epoma Ngadi, porte-parole du parti fondé par le mis en cause.
Les jaunes ont saisi les administrations compétentes, ainsi que des institutions sur les plans national et international, notamment le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, dont l’UDIS espère une intervention dans cette affaire. Au demeurant, les fidèles d’Hervé Patrick Opiangah face à « l’inertie et le silence complice des autorités« , l’UDIS « se réserve le droit, d’initier dans les tous prochains jours, des sit-in et marches de protestation dans le respect de l’ordre public« .
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