Le dernier conseil des ministres a validé le projet de loi des finances 2025, arrêté en recettes et dépenses à 4204,9 milliards de FCFA. À l’intérieur, 593 milliards seront alloués à la réalisation d’infrastructures routières et à l’organisation des élections, selon le gouvernement de transition.
Les infrastructures routières et les élections bénéficient d’une place de choix dans les prévisions budgétaires du gouvernement gabonais pour le compte de l’année prochaine. Dans le projet de loi des finances 2025, les dépenses d’investissement s’élèvent à près de 593 milliards de FCFA, avec un accent mis sur les voies de communication et les échéances électorales. « Les dépenses d’investissement s’établiraient à 592,6 milliards de FCFA, contre 497,8 milliards dans la loi des finances 2024, soit une augmentation de 94,8 milliards de FCFA. Cette hausse se justifierait par la prise en compte de projets prioritaires liés notamment aux infrastructures routières et à l’organisation des élections« , renseigne le communiqué final du conseil des ministres du 12 septembre.
Une initiative qui serait en droite ligne avec les ambitions du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, président de la Transition. Lors de son adresse à la Nation du 29 août dernier, le chef de l’État partageait au monde sa volonté de voir le réseau routier amélioré. « Notre pays souffre d’un manque d’infrastructures routières. D’ici fin 2030, nous devons construire 2591 kilomètres de route à travers l’ensemble du pays. Ce linéaire concerne les tronçons prioritaires qui permettront, dans les 6 prochaines années, d’améliorer la mobilité et l’accessibilité des biens et des personnes, tout en désenclavant les régions reculées« , déclarait-il. Il faudrait savoir à la longue quelle est la part réservée aux infrastructures et celle arrêtée pour la tenue des élections.
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